"Le chatoiement des sens et des sons opère au sein d’une écriture mouvante entretenue par les deux instruments jusqu’au frisson [...] Les figures sonores somptueuses sont projetées dans l’énergie du son et la richesse de la résonance. [...] tonicité du timbre, profondeur de la résonance et vivacité du trait chez la pianiste rompue à l’écriture-oiseau (celle de Messiaen), qui donne au « Rossignol » de Murail sa splendeur et sa touche de nostalgie [...] Les pièces embrassent plus d’un siècle de musique française et s’enchaînent selon une trajectoire aventureuse, virtuose et un rien théâtrale sous le geste expert des deux interprètes servies par une prise de son exemplaire."